Le cumul des mandats et fonctions à haute dose : un facteur d’éloignement et de mauvaise gestion.

Changeons d’Ere à Taverny avec Thomas COTTINET s’engage sur la disponibilité de Thomas COTTINET : il ne cumulera pas le mandat de maire avec d’autres mandats exécutifs. 

Pourquoi Mme Portelli a-t-elle raté son mandat ? 

Un pôle médical à 4 millions qui n’accueille quasiment pas de nouveaux médecins, un kiosque coûteux en centre ville qui sert très peu, la vie des familles compliquées par les nouvelles règles de cantine, la vente à la découpe du patrimoine communal pour équilibrer un budget fragile, une augmentation discrète des impôts via la taxe d’électricité, le virage de l’écologie raté avec un agenda 21 fabriqué en catastrophe en toute fin de mandat à trois mois des élections, ou encore la bétonisation de la ville qui n’avait pas été annoncée : d’où provient cette accumulation d’erreurs ? 

Une des raisons est le cumul des mandats, nocif à la gestion d’une ville quand il est pratiqué à très haute dose. 

Depuis son élection en 2014, Mme Portelli a enchaîné le cumul des mandats et des fonctions. Jugez plutôt :

  • vice-présidente de la région la plus peuplée de France, l’Ile-de-France
  • vice-présidente de l’agglomération la plus peuplée du Val d’Oise, Val Parisis
  • secrétaire générale du parti politique de Valérie Pécresse, Libres! 
  • présidente de l’Orchestre National d’Ile de France 
  • membre titulaire du conseil supérieur de la fonction publique territoriale
  • porte parole de Valérie Pécresse aux dernières élections régionales
  • porte parole des primaires françaises de la droite et du centre en 2016 
  • porte parole de François FILLON (mis en examen) aux dernières élections présidentielles (rappelez vous du « Un collaborateur parlementaire peut même être payé à tricoter ») 
  • porte parole du parti politique “Les Républicains” aux dernières élections législatives
  • candidate suppléante aux dernières élections législatives 
  • candidate à la présidence nationale du Parti “Les Républicains”
  • et de temps en temps…maire de Taverny 

Comment peut on prétendre bien gérer une ville, donc un mandat de proximité, en cumulant autant de mandats et de fonctions qui impliquent une présence ailleurs ? sans compter les obligations médiatiques associées à ces fonctions qui elles aussi éloignent de Taverny.

Pour compenser cela, outre une communication intense promouvant l’image de Mme Portelli (à nos frais), un fonctionnement très vertical a été mis en place pour gérer en grande partie la ville à distance : il n’est pas efficace. Il n’est pas moderne. Il retire l’initiative aux agents mais aussi aux adjoints, conseillers municipaux délégués et conseillers municipaux. Il réduit à portion congrue les commissions municipales. Faute de contact réel sur le terrain, il ne permet pas non plus à la ville de percevoir en continu les attentes de la population et d’y répondre. Il se traduit par des concertations oubliées ou ratées, car la véritable concertation demande du temps et de la présence sur le terrain. La suppression de la butte du carré Sainte Honorine sans que la population n’ait été correctement informée en est un exemple. 

L’efficacité d’une ville et du service rendu au quotidien aux habitant.e.s dépend plus de la présence réelle de son maire sur le terrain que de sa présence dans les médias et dans d’autres instances.

L’argument opposé par Mme Portelli pour défendre cette manie du cumul est que cela permettrait d’obtenir énormément de subventions. Malheureusement la donne a changé : l’argent public est rare, même pour la Région. 

De plus ce n’est pas très démocratique : tous les territoires de l’Ile de France ont droit aux subventions de la Région Ile-de-France. Quel est ce système où les territoires dont les élus sont vice-présidents seraient favorisés ? C’est d’ailleurs très étonnant que Mme Portelli se revendique publiquement d’un tel système. Au final Mme Portelli n’a équilibré son budget qu’au prix d’une augmentation des impôts déguisée (via la facture d’électricité), de suppression massive de postes d’agents publics, et d’une vente des terrains communaux notamment aux promoteurs. En effet plus de 10 millions de terrains et bâtiments, qui nous appartenaient à toutes et tous, ont été vendus ces dernières années : cela constitue une perte irréversible pour les habitant.e.s, et une cartouche à un coup, signe d’une mauvaise gestion, court termiste. 

Changeons d’Ère à Taverny a une autre conception de la gestion d’une ville : 

  • un maire disponible : Thomas COTTINET ne cumulera pas avec des mandats exécutifs (vice-président, président) dans d’autres institutions, ni à l’agglomération, ni au département, ni à la région 
  • de véritables délégations aux adjoints et aux conseillers municipaux délégués : pour qu’ils soient nombreux à être actifs au contact de la population et pour éviter l’engorgement et l’absence de réponse ; aussi car nous croyons aux bienfaits de la collégialité, dans le respect des responsabilités de chacun.e, plus efficace qu’une gestion centralisée et autoritaire 

Changeons d’Ère à Taverny avec Thomas COTTINET : pour une alternative écologique, solidaire, mais aussi démocratique !